8e jour : Pons > Mirambeau (17)

David : -"Mon système D : mes lacets en guise de fils à linge !
Qui a dit que l'armée rend dégourdi ??? Yves !!!"


Les deux ânes sont là pour réconforter David. Il est arrivée à sa destination à Mirambeau dans un gîte d'étape éloigné de 2 à 3 km du village. Après avoir déposer son sac à dos et ranger ses affaires, il se rend compte avoir égaré son guide, avec les indications routières et les adresses des hospitaliers à venir. Il devra faire le chemin en sens inverse (allégé de son sac) sur 2 km pour récupérer son guide !


Récupération du guide, dans un "drôle" d'état !
Il commence à avoir du vécu !


David :"Il est comme moi, fragile, mais il avance. Ultreia l'escargot !"


David : "Sous-bois magnifique, il pleuvote, c'est un régal, ça sent bon."


Chemin de campagne,


Domaine de La Tenaille, ancienne abbaye.


Un coucou de David, à 8h ce matin, il a retrouvé semble-t-il sa forme des grands jours ! Il est à Plassac après St-Genis-de-Saintonge. Il pleut ce matin. Sa moyenne est actuellement de 5,6 km/h, c'est très bien !

L'étape de ce jour est sérieuse, plus de 30 km sont annoncés. Oui mais ! Il est rageant pour David de faire des détours par des petites routes ou chemins alors qu'initialement le "camino" le plus direct était la ligne droite.

C'est bien le chemin le plus simple qu'empruntaient les pèlerins jadis.

Désormais, il faut s'adapter aux routes à grande circulation qui utilisent ces trajets les plus courts et les plus direct aussi.

En réalité il y a 24 km par la route ! Alors David va composer entre des portions (plus dangereuse à cause de la circulation, camions, voitures) de la D137 , dans l'herbe du bas-côté souvent humide le matin et des chemins plus long mais plus tranquille.
(Voyez sur les photos que David à fait de son guide, ça se passe de commentaires tellement les détours sont exagérés !)

David après s'être levé à 5h et pris son petit-déjeuner, est parti à 5h30 ce matin de Pons.
Le long de la route D137, il a mis à son bras sa lampe frontale afin d'être visible des voitures et camions, surtout lorsque le jour n'était pas encore bien levé. Sa cheville lui fait moins mal ce matin, la pommade et les médicaments achetés à la pharmacie de Pons font effet semble t-il. Il marche avec un bon rythme. A 7h ce matin, après avoir traversé Belluire il était à hauteur de Montgarni sur la D137, en direction de Saint-Genis-de-Saintonge.



David ayant pris cette photo hier soir, nous envoie cette devinette :
Trouvez la cheville qui me fait le plus souffrir ?

David a été accueilli chez des hospitaliers pontois. D'autres pèlerins dont un couple déjà rencontré sur le chemin est hébergé dans cette maison. Pour la petite histoire ce couple à déjà croisé la route de David au moment ou il s'est égaré à Puyrolland, entre Surgères et Saint-Jean-d'Angély, il avait alors fait deux fois 4 km de plus. Malgré son jour de repos à Archingeay, dimanche, les voici à manger et à dormir dans la même maison ce soir.

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photos : la chambre de Pons, les chevilles de David, les parcours de son guide pour ce jour,

Signé : Frédéric

7e jour : Saintes > Pons (17)

David a pris cette photo en bas des escaliers.
Les fortifications, l'Hôtel de Ville à gauche, le donjon en fond.


L'église Saint-Vivien est un édifice caractéristique de la période archaïque du style roman saintongeais. C'est l'une des plus belles églises de la Saintonge, c'est aussi le plus bel édifice religieux de la ville.


Le rond point des pèlerins, une belle réalisation en bronze.
Il a été difficile à David de s'approcher plus près en raison des voitures qui tournent autour !


L'imposant Donjon médiéval de Pons.


A Saint-Léger, sur une borne, plusieurs cailloux et un fer à cheval. La tradition veut que chaque pèlerin parte avec un caillou de chez lui et le dépose sur une borne en prenant un autre caillou déposer par un autre pèlerin un peu plus tôt, ainsi de suite, de bornes en bornes. Au fil du temps, le minéral de départ arrivera à Santiago, mais par une multitude d'autres mains.


Un chemin, des champs à perte de vue, un temps couvert, l'expérience de la solitude positive, cette compagne qui ressource et donne la liberté d'être.







La nuit dans cette salle en pierre avec ce dortoir et la petite cuisine avec un confort spartiate, dans ce lieu historique, qui a vu et voit encore passé des pèlerins de jour en jour, donne à David la sensation de faire parti d'une chaine ininterrompue à travers le temps et la tradition.
David l'a bien compris, il va devoir boire et éliminer... (et boire beaucoup plus).
Les échanges avec les autres pèlerins ont la richesse de la simplicité, la générosité et l'amitié inconditionnelle.
Aujourd'hui, l'étape est de 22 km, c'est une petite étape comparé aux précédentes, la cheville reste à gérer et à soigner pour David. les pontois et les pontoise peuvent s'enorgueillir d'avoir dans les murs de cette ancienne cité médiévale l'hôpital des pèlerins datant du XII siècle avec la présence de graffitis très anciens qui ont traversés les âges. Pons est un haut lieu jacquaire.
David est parti de Saintes à "l'aube du 7e jour" à 6h, la pluie s'invitera-t-elle sur son parcours ? Le poncho est prêt. La cheville droite se fait sentir toujours.
La motivation et la joie de se cheminement seul sont très présent en David ce matin.
David "traine la patte" selon ses dires ! Sa cheville est gonflée.
Il trouve pénible d'être prêt dans sa tête, mais d'avoir sa cheville qui ne suit pas. Il s'arrête souvent et marche doucement, il prend son temps.
A 10h, après 4 h de marche il lui reste encore 8 km. David marche doucement ce matin avec 3,5 km/h de moyenne, c'est moitié moins que les premiers jours.

Quelle joie, quel soulagement, David chante sa victoire sur lui même à son arrivée à Pons, il est 11h30. (il se dit aussi très fatigué !)
Trouver son hébergement, une pharmacie, manger, se reposer, se soigner, découvrir et visiter voilà le programme de cette après-midi.

Voici la première semaine achevée ! Bravo David




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photos : intérieur du dortoir de la maison du pèlerin de Saintes, borne de Charente-Maritime, borne de Thénac, campagne, borne, sur le chemin de Pons, cailloux et fer à cheval sur une borne,


signé : Frédéric

6e jour : Saint-Jean-d'Angély > Saintes

Départ depuis Fenioux pour Saintes, signature dans le livre des pèlerins dans la jolie église romane saintongeaise de ce village. David à vraiment décidé d'aborder son chemin différemment, "ce n'est pas une course" me dit-il. Il décide de marcher doucement, de faire des pauses sur chaque borne. En effet il vient de prendre le chemin de Tours et là en Charente-Maritime le marquage est exceptionnel, en effet à chaque changement de direction une borne en pierre avec une coquille taillée dessus indique la voie à suivre, un vrai "billard" ça change !!!
Il vit ce parcours débuté à 9h30, beaucoup plus sereinement avec un esprit de découverte : un chemin dans les bois, une biche entraperçue au loin, une cabane de pèlerin pour faire des pauses et laisser des messages, en fait il a le temps, il est attendu à l'église Saint-Eutrope de Saintes à 17h seulement, inutile de forcer sur la cheville et le capital santé.
Arrivée à Saintes à 15 h
David à pris possession de la place qu'il occupera cette nuit dans un ancien dortoir (ça change d'une nuit à l'autre !!!), il vient de rencontrer un pèlerin qui vient du Mont-Saint-Michel, maintenant il est en quête de sa nourriture pour ce soir et demain et d'une pharmacie pour soigner sa cheville, il doit boire beaucoup plus qu'un litre et demi pour voir disparaître sa tendinite selon les conseils d'autres pèlerins.



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photos : départ de Fenioux, signature du registre en l'église de Fenioux, départ de Fenioux avec au fond la lanterne aux morts (une belle illustration des monuments en pierre de Crazannes), sous bois sur le chemin, église de Juicq en fond d'un champ d'orge doré, cabane en forêt, à l'intérieur des messages, amphithéâtre des arènes de Saintes, église Saint-Eutrope de Saintes, sa crypte, Entrée du refuge pour pèlerin.

Signé : Frédéric

5e jour : pause à Archingeay et bords de Charente

Il y a des moments ou il est primordial de prendre du temps. Le 4e jour, le trajet de Surgères à St Jean d'Angély à été extrêmement difficile pour David, la journée à très mal commencer, dès le départ en prenant un chemin conseillé, senser lui économiser du temps, il a fait un détour de 3 à 4 km, ensuite arrivée à Puyrolland, il s'est trompé à deux reprises en contournant l'église (photo), lui contraignant de faire un détour de plus de 2 x 4 km cette fois. Le marquage dans cette dernière partie du chemin du Mont-St-Michel est très mal faite, les flèches ou marquage se concurrence et son source d'erreur. En fait il cohabite plusieurs signalisation, vtt, rando, St Jacques, difficile de si reconnaitre ! (Voyez le panneau source de l'erreur en photo !) Pas facile !
A Saint-Loup à quelques km de Saint-Jean j'ai récupéré David fatigué, déçu de ses erreurs avec une cheville enflée.
Nous sommes aller au gîte pour se reposer. L'accueil y a été très bon, dans un cadre de verdure, de silence et de détente, Merci à Marie-Thérèse Jacques.
Une après-midi et une nuit n'ayant pas suffit à faire dégonflé la cheville de David et ses douleurs, nous avons passé la journée de Dimanche dans le gîte et sur les bords de la Charente.
Notons au passage un excellent restaurant au bord de ce fleuve à Taillebourg à "l'Auberge des Glycines" ou gastronomie et accueil (par Yasmine) y ont été vraiment au top ! ça fait du bien exceptionnellement de manger dans un semi gastronomique ou la passion de la bonne cuisine et des bons produits dans un cadre enchanteur à donner à David les sources de nouvelles motivations.

Signé : Frédéric

4e jour : Surgères > Saint-Jean-d'Angély (17)

La nuit à Surgères à été des plus agréable chez ce couple, Christine et Jean Mazière, des hospitaliers charmants et attentifs, vous avez un aperçu de la chambre mise à disposition, après sieste et bonne détente sur la terrasse David a partagé leur repas du soir.
Aujourd'hui...Une sacrée journée ! La distance à parcourir est de 34 km, la plus longue depuis le début. La surprise d'hier lors des demandes de réservation pour l'hébergement pour ce soir à été d'apprendre que se déroule ce week-end dans la ville d'arrivée, le championnat du Monde de Motocross.
Tout est complet parfois depuis plus d'un an ! J'ai donc décider de m'éloigner de Saint-Jean-d'Angély et de descendre dans un « Gîte de France » 3 épis (on ne se refuse rien !!!) à Archingeay exactement (à 13 km), la chambre s'appelle « Rosine » une suite avec deux lits et coin salon ! Je vous rendrai compte de cet hébergement dès demain. (en attendant si vous voulez jeter un coup d'œil !)
http://www.chambres-hotes-hortensias.com
Ce sera surement bien mérité après une si longue étape.
David rejoint donc aujourd'hui la ville des angériens et rejoins par là même occasion, le chemin de Tours (un des quatre historique), Via Turonensis. (voir sur la carte).
Un adversaire de taille : la température et l'ensoleillement, la mise en route est très matinale pour ne pas trop souffrir.
Départ de David ce matin à 5 h 45
J'ai une course à faire aux Sables d'Olonne ce matin et après je rejoins David à St-Jean-d'Angély pour le conduire à Archingeay et le remettre sur la route de Saintes demain matin.

Signé : Frédéric

3e jour : St Hilaire-la-Pallud > Surgères (17)

Aujourd'hui 23km et changement de département. David rejoint la Charente-Maritime. Hier il a été accueilli à St Hilaire la Pallud au Centre Equestre. Il a bien apprécié son premier vrai lit depuis son départ avec matelas propre et moelleux ! Ce centre étant distant du village de 3km, je lui ai fait la surprise de le rejoindre vers 13h afin de lui donner des provisions (il n'est encore qu'à 51 km de la maison). Il m'a fait part de son désir de mieux manger et de s'organiser pour prévoir un repas d'avance au moins. Ses mollets tirent un peu et les épaules ont des marques rouges douloureuses mais il est heureux de ce qu'il entreprend et le régal permanent de ses yeux au cours de son camino est un formidable dopant.
David s'est mis en route à 6h ce matin après une bonne nuit récupératrice. Il longe le canal du Mignon sur un chemin herbeux et mouillé de la rosée matinale, il attend de rejoindre du sec pour se changer les chaussettes, car il a les pieds mouillés, les douleurs de la veille se sont estompées mais la mise en route de ce troisième jour est "dure" (selon ses dires), il va prendre son temps et réduire la cadence.
Le marquage et la signalisation entre St Hilaire et Surgères ne sont pas très opérationnel selon David.
Arrivée à Surgères à 11h30
L'Office du Tourisme de la Ville (super équipe très accueillante) lui a attribué un couple qui a reçu "royalement et chaleureusement" David pour son étape Surgérienne.
. David à une grande chambre et prend les repas avec M. et Mme Mazière qui ont fait de l'accueil des pèlerins un art de vivre !
Il se repose avant le gros morceau de demain pour rallier Saint-Jean-d'Angély avec une étape de 34km.

Signé : Frédéric